Le trouble est commun autant à la nature qu’à l’homme

Ils décrivent un état d’agitation, d’inquiétude, de confusion. Une eau, un ciel, un regard se troublent, une personne peut également sembler troublée, l’amour nous trouble…

• Phobie
• Trouble panique
• TOC
• Anxiété généralisée
• Stress Post Traumatique

• Dépression
• Trouble bipolaire

• Au jeu, au tabac, à l’alcool,

• Boulimie
• Anorexie

• Personnalité obsessionnelle compulsive
• Personnalité dépendante
• Personnalité narcissique
• Personnalité …

Vous n’êtes pas seul(e)!

Voici quelques chiffres éclairants sur la fréquences des difficultés psychologiques en France :

  • La maladie mentale et les troubles psychiques touchent près d’1/5 de la population, soit 13 millions de Français (données OMS)
  • En 2022 un tiers des personnes interrogées présentaient un état anxieux ou dépressif et une personne sur dix déclarait avoir eu des pensées suicidaires dans l’année (enquête COVIPREV de Santé publique France  2022),
  • La dépression est l’un des troubles les plus répandus puisque qu’elle concerne environ 15 à 20 % de la popu- lation générale, sur la vie entière (données Inserm)
  • Le suicide est la première cause de mortalité entre 15 et 35 ans (Ministère de la Santé Publique).

Qu’est ce qu’un trouble psychique?

Les troubles psychologiques tels que désignés ici font référence au DSM V (Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles mentaux). Ils désignent l’ensemble des maladies ou affections mentales qui perturbent le comportement d’un individu.
S’y trouvent associées des représentations parfois difficiles et des émotions diverses comme la peur, la honte, le dégoût ou la tristesse.
Celles ci ne sont pas surprenantes compte tenu de diverses raisons allant de notre condition humaine à des raisons plus circonstancielles comme la pression qui existe de la part d’une société à normaliser le comportement humain ou l’impact de la technologie sur notre qualité de vie.
Heureusement, si je puis dire, la reconnaissance de la faillibilité de l’homme (ou de la femme) est perçue comme étant de plus en plus acceptable et les troubles psychologiques sont de plus en plus mis sur le même plan que les troubles physiologiques ce qui rend plus légitime et « acceptable » de venir consulter.

Pourquoi utiliser des catégories pour penser la souffrance psychologique?

Pour répondre à des objectifs de recherche, de formation et dans un souci d’harmonisation des expériences cliniques, les troubles psychiques ont été répertoriés et décrits dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) qui est régulièrement modifié dans le but d’améliorer nos connaissances. Nous en sommes actuellement à la version V. Il en existe d’autres comme la CIM.
En tant que psychologue, il me parait nécessaire de s’y référer afin de bénéficier d’un cadre et des dernières recherches dans le domaine concerné tout en gardant à l’esprit que son existence ne peut s’entendre que par rapport à une culture, une société et un environnement qui édicte des règles normatives et donc exclusives par essence. Un tel, labellisé schizophrène ici sera guérisseur là-bas, un autre au trouble de la personnalité obsessionnelle pourra faire un excellent employé mais aura des difficultés relationnelles dans le cadre familial etc…
En tant que praticien je me réfère donc à cet outil et aux troubles répertoriés pour rechercher informations, dernières recherches et techniques innovantes mais je garde à l’esprit que chaque individu est unique et que personne n’est réductible à un trouble. Ce répertoire est à prendre pour ce qu’il est, un modèle théorique tentant de rendre compte du hors norme, du hors fonctionnel, cherchant à ordonner ce qui est éminemment complexe et labile.